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Bradley Cooper

Maestro : Le biopic ravive les débats sur la représentation Juive au cinéma

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Nouveau biopic maestro avec Bradley Cooper suscite la controverse au sujet de la représentation juive.

Le biopic Maestro suscite la controverse pour l’utilisation d’une prothèse nasale, relançant le débat sur la représentation juive.

Le biopic Maestro se concentre sur la relation entre le célèbre chef d’orchestre Leonard Bernstein et son épouse Felicia Montealegre. Cependant, la mise en avant du nez prothétique porté par l’acteur principal, Bradley Cooper, attire l’attention et suscite la controverse.

Bradley Cooper : le débat autour de sa prothèse nasale

Les premières images du film, certains spectateurs l’ont qualifié de caricature antisémite du musicien juif défunt. Ce que l’industrie du cinéma appelle Jewface. Des réactions ont émergé sur les réseaux sociaux critiquant l’utilisation de la prothèse nasale par Bradley Cooper.

Réponse des enfants de Bernstein en faveur de Bradley Cooper

Les enfants adultes de Bernstein ont exprimé leur chagrin face à la critique. Jamie, Alexander et Nina Bernstein ont tweeté sur le compte social de leur père. Ils expliquent que Leonard Bernstein avait effectivement un nez bien marqué. Ils ont soutenu que Bradley Cooper avait utilisé du maquillage. Ceci pour renforcer sa ressemblance et qu’ils étaient d’accord avec cette approche.

Cooper a inclus les Bernsteins à chaque étape de la réalisation du film sur leur père. Ils ont fait référence à son engagement pour la musique de leur père et sa joie évidente dans cette entreprise.
La controverse autour de Maestro a ravivé le débat sur la représentation et l’appropriation juives. Des exemples similaires incluent les critiques envers Helen Mirren non juive, pour son interprétation de l’ancienne première ministre israélienne Golda Meir dans Golda.

D’autres exemples comme Maestro

D’autres cas impliquent des acteurs non juifs jouant des rôles juifs. Comme Rachel Brosnahan dans The Marvelous Mrs. Maisel ou Rachel McAdams en femme orthodoxe dans Disobedience. L’année dernière, Steven Spielberg était critiqué pour son choix d’acteurs non juifs. Ils les avaient choisis pour incarner ses propres parents dans son film semi-autobiographique The Fabelmans.

La polémique entourant Maestro met en lumière des questions persistantes sur la représentation juive et l’appropriation culturelle au cinéma. Le film fera ses débuts au Festival du film de Venise à la fin du mois. Sa projection se fera dans certaines salles le 22 novembre et disponible sur Netflix le 20 décembre.

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