Pour la promotion de leur album commun Héritage, les artistes Dadju et Tayc ont dévoilé un court métrage intitulé « Héritage : Acte II – Le Film ». D’une durée de 22 minutes, la production plait par sa qualité, mais surtout par la qualité du jeu d’acteur des deux artistes. « Héritage : Acte II – Le Film » permet de mieux cerner le titre Makila : Wablé, et la « oh mon frère, ne m’appelle plus jamais mon frère ».
Le court métrage démarre sur une scène d’enterrement, assez émouvante. On y aperçoit deux enfants que l’on imagine être Dadju et Tayc. La scène suivante les présente en tant qu’adultes. Ils sont frères. Les dialogues vont plusieurs fois le rappeler. Ce n’est pas fortuit.
L’histoire du court métrage se joue en 3 temps. La scène de début, qui correspond à l’enfance des deux frères. Puis l’on découvre leur vie en tant qu’adultes. Le dernier temps est un flash-back pour permettre de bien comprendre l’histoire. Puis, l’on assiste à un retour dans le présent pour la scène finale.
Dadju et Tayc : faux frères, vrais gangsters
Tery, le petit frère est interprété par Tayc, et Dan, par Dadju. Dan semble moins excentrique que Tery. Naturellement, Dan est hyper protecteur. Ils tentent de tirer les vers du nez à un individu qui est visiblement décidé à ne pas se laisser faire. Mais les moyens pour le faire parler, ils en ont en abondance. Comme on peut se l’imaginer, il finira par parler. Torture, fusillade, cascade en voiture sont même au rendez-vous. En fait, ils trainent dans des combines pour le compte de leur père. Enfin, le père de Dan, car la vérité est tout autre.
Tery découvrira plus tard qu’l n’est en réalité pas le fils de celui qu’il pense être son père. Pire, ce dernier a tué son père lorsqu’il n’était qu’un enfant, puis l’a pris sous son aile. En découvrant la vérité, Tery abat leur père d’une balle en plein cœur.
La scène finale présente Tery assis sur une chaise alors que Dan pointe une arme sur lui. Puis résonne, cette dernière réplique de Tery qui sonne comme un rappel : « dans un château, il n’y a pas deux princes, il n’y a qu’un seul roi. Tu es mon grand frère. Tu me protèges ».
Jeu d’acteur qui force l’admiration
Si l‘histoire est assez simple, et le scénario bien mené, il faut avouer qu’il a été magistralement porté à l’écran par les deux artistes. Ce n’est pas la première fois que Dadju et Tayc enfilent la casquette d’acteurs. Dadju avait joué son propre personnage dans le film Ima, sorti en 2002. Quant à Tayc, il a interprété le personnage de Marcus dans la mini-série « Christmas flow », mise en ligne sur Netflix en décembre 2021.
Le court métrage publié sur YouTube il y a 3 mois enregistre plus de 2 millions de vues. Et les commentaires sont élogieux. Certains souhaitent même que le projet aboutisse à un long métrage. Dadju et Tayc au cinéma, l’idée n’est clairement pas faite pour déplaire.