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Champion : mon avis sur la série qui met en lumière les relations familiales

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3.4/5

Un père manipulateur. Une mère qui vit dans l’ombre de ses échecs passés. Un frère qui n’apprend jamais de ses erreurs et qui refuse de grandir. Une sœur qui fuit les prises de risques et veut porter tout le poids de toute sa famille. En résumé, les propos de la mère de Vita, à Vita : « J’espère que ça marchera pour toi, mais il y a des chances que tu termines comme moi ». Champion est une série qui met en lumière les relations familiales parfois plus complexes qu’elles ne paraissent.

  • Netflix I BBC : 2024 [ Grande-Bretagne ]
  • Durée :  45 minutes / épisode  [ 8 épisodes ]
  • Genre : Drame
  • Réalisateur : Candice Carty-Williams
  • Acteurs : Malcolm Kamulete (Bosco), Déja J. Bowens (Vita), Nadine Marshall (Aria), Ray Fearon (Beres)

Le pitch : Champion

« À sa sortie de prison, le rappeur Bosco prépare son grand retour. Mais sa sœur Vita lui vole la vedette et met à rude épreuve les liens familiaux qui les unissent. »

Le Grand + :

Un casting qui plait

Des personnages à la fois attachants et détestables. Le signe que le casting a été bien mené. Déja J Bowens, Vita ici, crève l’écran. Fragile, avenante et talentueuse, et se situe dès le début dans le second rôle. Puis, peu à peu, toute la lumière est faite sur elle. Autre personnage haut en couleur, Ray Fearon dans la peau de Beres Champion. Dandy chevronné, manipulateur de grande classe, égoïste patenté… il retranscrit parfaitement la psychologie du personnage. Quant à Bosco Champion, interprété par Malcolm Kamulete (Top Boy), s’il est si fragile pour être un vrai dur, c’est peut-être le choix de la production de lui donner ce profil, pour laisser briller sa sœur Vita.

Pour certains rôles, il ne suffit pas d’être un bon acteur il faut aussi être bon chanteur. Une pensée bien appuyée à l’endroit de Lady Gaga et Bradley Cooper dans « A Star is born », de même que Hatik (Apash), Sams (Mastar) ou encore Laetitia Karfa (Lalpha) dans la série Validé.

Champion

Des thèmes pertinents

En ce qui concerne les thèmes abordés, la réalisation fait dans la finesse. Alors que l’on pense avoir affaire à une énième série sur l’univers impitoyable de la musique, la vérité est toute autre. En fait, la musique n’est qu’un prétexte pour aborder un sujet plus intime, plus pertinent et actuel : la parentalité et ses implications. Quel est l’impact des parents dans les choix de vie des enfants Quel est leur apport dans la trajectoire des rêves de ces derniers ? Comment les échecs des parents peuvent-ils influencer les choix des enfants ? Jusqu’où doit aller le sacrifice pour sa famille ? Autant de sujets abordés sur fond de gestion de carrières musicales, des conflits familiaux, de trahisons, et bien sûr d’histoires d’amour toxiques ou pas.

Lire aussi : Thanksgiving : mon avis sur ce slasher moovie qui tacle le capitalisme

Chapeau bien pas au staff costumier. Impossible de passer à côté des belles tenues des acteurs. Les femmes sont mises en valeur, comme dans la plupart des productions afros. C’est frais, coloré, stylé et plaisant. De quoi donner un gros coup de pouce à la direction photo qui s’est régalée.

En bonus, puisque le film parle avant tout de musique, l’on a droit à une bande originale très riche. Rap, drill, RnB, vous serez servi. 26 titres disponibles sur les plateformes de streaming. Et la série est teintée de certaines des ces productions. J’ai applaudi le battle entre Bosco et Bulla (un gentil clin d’œil au brillant 8 Miles avec Eminem).

Champion

Le petit – :

La série Champion et ses personnages souffrent de certains clichés comme on en trouve dans ce genre de productions. Des ramifications de l’arc narratif principal sont emmenées un peu trop facilement. Pour ne pas spoiler, je n’en dirai pas plus. De plus, on aurait voulu plus « d’animosité », dans la guéguerre entre Bosco et Vita. C’est trop mou pour qu’on « mette les organes ».

Sur la longueur, moins d’épisodes auraient suffi pour maintenir l’intrigue bien perchée. Fort heureusement, le voyage en Jamaïque vient sauver l’intrigue au moment ou l’ennui commençait à s’installer confortablement.

La série Champion se laisse facilement regarder. La pertinence des sujets abordés mérite qu’on y passe du temps. La fin annonce une saison 2.

Thèmes pertinents | Costumes impeccables | Bande son prenante.

📈 Indice de Recommandation / 5 : 🔶️🔶️🔶️🔶️

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