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Painkiller

Mon avis sur Painkiller

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3.4/5

Painkiller est une mini-série américaine qui traite le sujet de la dépendance aux opioïdes. On ressent une petite gène à en devenir addictif. Painkiller s’inspire d’histoires vraies, et est l’adaptation d’un livre du même nom.

  • Netflix : Dispo depuis le 10 août 2023
  • Durée : 6 épisodes (~48 min/épisode)
  • Genre : Drame – Mini-série (adaptation)
  • Réalisateur : Peter Berg
  • Acteurs : Uzo Aduba, Matthew Broderick, Taylor Kitsch

Painkiller : Le picth :

« La série revient sur l’origine de la crise des opioïdes aux Etats-Unis. Depuis les années 1990, des lobbys pharmaceutiques ont incité grandement les médecins généralistes à prescrire des antidouleurs à base de dérivés d’opiacés à leurs patients pour des maux de dos par exemple… »

PainKiller

Le Grand « + » :

Le premier élément à saluer est sans aucun doute l’ajout de témoignages des parents de victimes. Ces séquences qui viennent au début de chaque épisode ramènent à une triste réalité : il s’agit d’histoires vraies. La touche émotionnelle n’est que décuplée.

Bien entendu, des modifications ont été ajoutées pour les besoins de la série.

La série explique dans les moindres détails, comment le trio marketing-vente-lobbying des Sackler a été minutieusement huilé. Leur formule : le marketing de la douleur. La réalisation s’introduit au cœur de la direction de Purdue Pharma. Entre conflit familial pour préserver le nom Sackler et machination pour berner le plus grand nombre (FDA y compris).

Pour toucher plusieurs aspects de l’histoire, 3 personnages servent de pivot :

  • L’enquêtrice Edie Flowers – La JUSTICE :

Narratrice principale, son récit montre comment certaines personnes se sont battus pour dévoiler la machination derrière l’OxyContin.

  • La jeune Shannon Schaeffer – La branche COMMERCIALE de Purdue Pharm :

Commerciale très engagée, l’on découvre à travers ses péripéties comment Purdue Pharma a recruté ses agents sur le volet, les a formaté, afin de garantir les prescriptions de l’OxyContin aux patients. Pire, garantir la sur-prescription de leur produit.

  • Glen Kryer – les VICTIMES de l’OxyContin :

A travers l’histoire de ce personnage, les tragédies vécues par toutes les victimes s’exposent.

En fin de compte, la série tente de toucher plusieurs aspects de l’histoire en 6 épisodes. Tragédie familiale, crise des opioïdes, corruption, partialité de la justice… Était-ce le meilleur choix ?

Lire aussi : Mon avis sur Project X-traction

Le petit « – » :

Dans Painkiller, la réalisation alterne entre flashback, introspection (les échanges entre Richard Sackler et son défunt oncle Arthur) et images stroboscopiques (pour imager la sensation de planer après la prise de l’OxyContin). On peut très facilement se perdre à ce niveau.

De plus, avec une telle approche, la série semble un peu se disperser et ne met pas assez l’accent sur les conséquences pour les victimes. Certains aspects survolés, conséquence directe : les personnages pas assez développés.

C’est peut-être le choix de toucher à plusieurs aspects de ce drame qui, finalement, dessert la série.

Painkiller interroge et révolte. Painkiller interroge sur un sujet d’actualité là-bas, comme ici.

Drame | Narration non-linéaire | Adaptation d'un roman.
Indice de Recommandation / 5 : 🔶️🔶️🔶️🔸️

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