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The kitchen

The Kitchen : une anticipation dystopique co-réalisée par Daniel Kaluuya

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3.4/5

Le film d’anticipation The Kitchen, présenté l’année dernière au London Film Festival, est désormais disponible sur Netflix. Réalisé par le jeune cinéaste britannique Kibwe Tavares, en collaboration avec l’acteur talentueux Daniel Kaluuya. Le film marque le passage de Tavares du domaine de l’architecture à celui du long-métrage.

Un univers dystopique au cœur de Londres

The Kitchen plonge les spectateurs dans un futur immédiat de la capitale britannique, Londres. où Isaac Izi James, interprété par Kane Robinson, évolue dans The Kitchen, un quartier défavorisé marqué par la pauvreté et la délinquance. Le récit se déroule autour de Life After Life, une entreprise qui recycle les morts pour les transformer en arbustes.

La rencontre entre Izi et Benji, joué par Jedaiah Bannerman, un jeune adolescent ayant perdu sa mère, donne naissance à une connexion particulière. Benji est attiré par l’esprit de révolte d’un groupe de marginaux présents dans The Kitchen.

The kitchen

Analyse critique : entre réussite et manques

La trame du film révèle une dimension socio-politique, rappelant le style de Ladj Ly, avec une touche dystopique à la Fils de l’Homme. Les premières minutes du film captivent par un montage alterné intelligent. L’on découvre un monde crédible, proche du nôtre. Là où les logements sociaux sont détruits pour la gentrification, reléguant les moins fortunés dans des cités de béton délabrées.

Les effets visuels et la direction artistique contribuent à rendre cet univers tangible. Le film aborde également le thème de l’endettement jusqu’à la mort. Il souligne la pression exercée par Life After Life pour que les individus continuent à payer pour les obsèques afin d’éviter la dispersion des cendres.

Malheureusement, les lacunes typiques d’un premier film se font ressentir. Avec des clichés évidents et une dépendance excessive aux performances des acteurs pour créer un lien émotionnel. La bande originale de Labrinth, bien que bien exécutée, semble plus illustrative que immersive.

Des moments forts et des faiblesses

Le film réussit à capturer le chaos à travers des séquences évoquant des émeutes face à des forces de l’ordre non-personnifiées. Cependant, la relation père-fils manque de profondeur, reposant principalement sur les silences et les regards des talentueux comédiens. Un sentiment de trop peu se dégage, laissant un drame social qui n’exploite pas pleinement ses personnages. i son univers pour convaincre pleinement.

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