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Ripley

Ripley : Mon avis sur la série qui relate la vie d’un escroc

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3.4/5

Si vous voulez plongez dans un univers où le temps ne compte plus, Ripley est fait pour vous. Série adaptée des romans de Patricia Highsmith en 5 tomes, la vie de Tom Ripley interroge autant qu’elle fascine. Il faut dire que son histoire a déjà été portée à l’écran par deux fois.

  • Netflix : 2024 (USA
  • Durée : 8 épisodes | ~60 minutes/épisode
  • Genre : Drame I Thriller
  • Réalisateur : Steven Zaillian
  • Acteurs : Andrew Scott, Johnny Flynn, Dakota Fanning

Le pitch : Ripley

« Tom Ripley, un escroc new-yorkais qui tire le diable par la queue au début des années 60, est engagé par un homme richissime qui l’envoie en Italie pour tenter de convaincre son fils bohème de rentrer à la maison. En acceptant cette mission, Tom met le doigt dans un engrenage complexe qui va le mener au mensonge, à la fraude et au meurtre…»

Le Grand + :

Parce que c’est une série tournée entièrement en blanc et noir, l’expérience est un peu déstabilisante au début. Mais c’est un fait. Une fois que vous vous engluez dans l’intrigue, l’absence de couleur apparait franchement tel un détail. Mieux, les couleurs peuvent sembler ajouter un couche de distraction dont la production vous aura débarrassée.

Si le personnage de Ripley interpelle tant, c’est surtout à mettre au compte de son interprétation magistrale. Andrew Scott porte son rôle comme un gant de velours… avec un caractère de métallurgiste. Car oui, Ripley souffle le chaud et le froid. D’un caractère à l’autre, vous aurez parfois l’impression de profiter du jeu de deux acteurs. Quant à Ripley il vous apprendra à passer de la compassion au dégoût. Du blanc au noir.

Ripley

Avec une écriture fine, lente et incisive, la série explore les arcanes des relations humaines à la fois complexes et fascinantes. La direction photo a réussi à en faire une véritable série d’époque. On se surprend à déambuler dans le Naples des années 60. À découvrir l’architecture napolitaine, la bienveillance de ses habitants, leur mode de vie raffiné. Certains plans, sans véhiculer un seul mot, dégagent une énergie communicante. C’est le cas d’une scène entre Tom et Dickie Greenleaf, qui présente avec tact, un pan du profile psychologique du personnage principal. C’est généreux et réussi.

Lire aussi : Dune, deuxième partie : mon avis sur l’ascension de Paul Atréides

La complexité du récit rivalise avec la froideur et le cynisme de Ripley. Il dévoile sa véritable nature, à mesure qu’il s’enfonce dans une voie sans issue. Sur les 3 derniers épisodes, vous aurez peut-être besoin de faire replay pour capter certains détails. Bienvenu là où le temps se suspend.

Le petit – :

Ripley fait dans la lenteur. Les premiers épisodes prennent le temps de bien poser le décor pour ensuite dérouler la trame. Seulement, après le tournant décisif de la série, l’histoire piétine. C’est peut-être voulu, mais ce n’est pas sans faire tomber dans la lassitude. Mais l’intrigue si bien menée fait que l’on souhaite voir le dénouement de l’histoire.

Soyez prêts à composer avec le sous-titrage. De nombreuses séquences sont intégralement en Italien et sont évidemment sous-titrées. Seulement, le fait d’alterner entre le Français et l’italien peut être lourd par moment.

D’ailleurs, la fin de la série continue de susciter diverses interprétations. N’est-ce pas là l’une des signatures des grandes productions ?

Finesse d’écriture | Personnages profonds | Lenteur scénaristique

📈 Indice de Recommandation / 5 : 🔶️🔶️🔶️🔶️ [4/5]

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